Alors que l’insomnie ne laisse pas mon esprit partir pour quelques heures, je ne peux m’empêcher de fixer : mon poignet avant si stigmatisé mais heureusement privé de lumière les cicatrices se cachent. Le contentement d’avoir tenu six mois s’efface, et mon visage se décompose quand alors que viennent les proses, viennent aussi les désirs malsains.
Je cherche un rasoir à caser pour avoir des lames propres et je sais que l’envie est intenable, tandis que sur mon bureau trône déjà les bandages… Pourquoi faut-il toujours que le mal entraîne le mal. Et que quand l’anorexie est là, non contente du carnage de l’âme. Elle cherche d’autres poisons pour entraîner encore plus loin la perversion.
Alors je revoie encore une fois mon sang vermeil couler, la perversion étant la : je ne peux m’empêcher de goûter ce sang que je trouve si gras, si sucré, si infect.
Je sais que ce soir n’est pas le problème, mais demain, quand mon visage ne sera plus blême alors couverte sera ma main. Le retour de la mitaine, tout le monde la sait : les question entraîne et la honte survient.
Alors pourquoi ne peut-on pas résister à tout cela ? Pourquoi un cercle vicieux ne se brise pas ?
La mutilation, revient encore et toujours et ce soir encore je n'ai rien pu faire...